L’oxydation qui dit le temps.

François Husson travaille depuis toujours la tôle oxydée, en mêlant de plâtre ou de poudre de marbre ses pigments. Sur le zinc oxydé à la patine grisée, mêlé à de l'oxyde de fer aux tons rouillés, se crée un univers original qui évoque des liens à Ia terre, au temps passé, aux sédiments déposés. L'œuvre d'art intervenant pour regarder à travers ces couches sédimentaires, en dégager des traces fugaces et les amener au jour, semblables et autres.

Il travaille maintenant une matière, la cire d'abeille, particulièrement complexe car elle se façonne à chaud et se solidifie très vite sur des effets de transparence et de flous qui évoquent, encore, le temps passé, le souvenir, les chemins parcourus, les traces laissées.

Camille Lucciani - (Kalliste 2009)