Sa peinture, son travail, ses thèmes (1990 - 2010)
Éléments premiers : l'eau, le feu, le fer…
… Dans l'univers de François Husson il y a d'abord la fascination pour des éléments premiers : l'eau, le feu, le fer… et l'oxydation qui dit le temps.
Il travaille beaucoup sur la tôle oxydée, y appliquant des matières qu'il a longuement fabriquées de ses mains en détournant, en récupérant, et en mêlant de plâtre ou de poudre de marbre ses pigments, en sculptant, grattant, lissant, revenant au sujet jusqu'à épuisement. Sur ce zinc oxydé à la patine grisée, mêlé à de l'oxyde de fer aux tons rouillés, se crée un univers original qui évoque des liens à Ia terre, au temps passé, aux sédiments déposés. L'œuvre d'art intervenant pour regarder à travers ces couches sédimentaires, en dégager des traces fugaces et les amener au jour, semblables et autres.
À force de matière, François Husson a ainsi mené un travail sur les Indiens d'Amérique qui a servi de point de départ à un regard sur le temps et l'exode, l'origine et la disparition. Retour à la passion pour le rugby, François Husson a entrepris l'année dernière une série de portraits de rugbymen qui, dans leur phase finale, sont aussi confrontation à une matière, la cire d'abeille, particulièrement complexe car elle se travaille à chaud et se solidifie très vite sur des effets de transparence et de flous qui évoquent, encore, le temps passé, le souvenir, les chemins parcourus, les traces laissées.
Camille Lucciani - (Kalliste 2009)
Il travaille beaucoup sur la tôle oxydée, y appliquant des matières qu'il a longuement fabriquées de ses mains en détournant, en récupérant, et en mêlant de plâtre ou de poudre de marbre ses pigments, en sculptant, grattant, lissant, revenant au sujet jusqu'à épuisement. Sur ce zinc oxydé à la patine grisée, mêlé à de l'oxyde de fer aux tons rouillés, se crée un univers original qui évoque des liens à Ia terre, au temps passé, aux sédiments déposés. L'œuvre d'art intervenant pour regarder à travers ces couches sédimentaires, en dégager des traces fugaces et les amener au jour, semblables et autres.
À force de matière, François Husson a ainsi mené un travail sur les Indiens d'Amérique qui a servi de point de départ à un regard sur le temps et l'exode, l'origine et la disparition. Retour à la passion pour le rugby, François Husson a entrepris l'année dernière une série de portraits de rugbymen qui, dans leur phase finale, sont aussi confrontation à une matière, la cire d'abeille, particulièrement complexe car elle se travaille à chaud et se solidifie très vite sur des effets de transparence et de flous qui évoquent, encore, le temps passé, le souvenir, les chemins parcourus, les traces laissées.
Camille Lucciani - (Kalliste 2009)